CONTACT TRACING, UN OUTIL CONTRE L'EPIDEMIE
Dans le cadre du suivi national du dépistage COVID-19, le Ministère des Solidarités et de la Santé a mis en place un nouvel outil, " Contact tracing ", pour lutter contre l'épidémie. Il complète SI-DEP, le système d'information national de suivi du dépistage COVID-19. Tous deux sont nécessaires dans la prévention d'une recrudescence de l'épidémie.
Le dispositif « Contact tracing » repose sur deux méthodes de recensement complémentaire : le système d’information national SI-DEP pour d'abord identifier les personnes infectées, grâce à la transmission des résultats des dépistages COVID du laboratoire via un « Service Intégré de DEpistage et de Prévention (SI-DEP) », et Contact COVID pour identifier des cas-contacts (personnes ayant pu, les jours précédents, avoir été contaminées par les personnes infectées) avec l'analyse des chaînes de transmission et le traitement des foyers d'infection (ou clusters) qui supposent un travail d'enquête.
La cellule de suivi de l’Hôpital (créée durant l’épidémie pour assurer le suivi des patients COVID à leur domicile) renseigne la liste des personnes testées positives (« patient 0 ») pour permettre la recherche de cas contacts et les personnes sont ensuite rappelées individuellement pour recueillir leur liste de contacts potentiels et leur conseiller les gestes essentiels à adopter (passer un test, porter un masque et se mettre en isolement en attendant le résultat du test).
Le patient ne peut pas s’opposer à son enregistrement dans le système d’information national de suivi du dépistage COVID-19 (SI-DEP).
Il peut en revanche ne pas souhaiter partager l’information sur les personnes auxquelles il a pu éventuellement transmettre le virus.
S’il accepte, il peut malgré tout refuser que son nom soit communiqué à tout ou partie de ces éventuels « cas contacts ».
Date de modification : 12 janvier 2021